Dans son intervention lors de la 9ème édition des Assises nationales de la santé, tenue du 29 novembre au 1er décembre à Taghazout, le président de l’Association nationale des cliniques privées a attiré l’attention sur le coût élevé des dépenses de santé supporté par les citoyens.
900 cas de cancer pour 100 000 habitants
enregistrés chaque année
chez les personnes âgées
Environ 50% des frais médicaux sont à leur charge, ce qui limite l’accès aux soins et aggrave l’état de santé des patients, contraints d’abandonner la prévention et de ne consulter un médecin qu’à un stade avancé de leur maladie, rendant les soins et les traitements plus complexes.
Le professeur Samlali a également exprimé son étonnement face à l’absence de révision de la convention nationale relative aux tarifs de référence, signée en 2006 et censée être révisée tous les trois ans. Il a également déploré que la convention signée en 2020 n’ait pas encore été mise en application.
Dans sa présentation, le professeur a insisté sur l’importance d’une révision collective de cette convention afin de garantir un accès équitable et uniforme aux soins pour toutes les catégories sociales. Il a souligné que les dépenses de santé deviennent particulièrement lourdes à mesure que l’on vieillit, en raison de la nature des maladies associées à cette tranche d’âge. Par exemple, pour le cancer, 130 nouveaux cas sont enregistrés chaque année pour 100 000 jeunes, tandis que ce chiffre grimpe à cas chez les personnes âgées, sans oublier d’autres pathologies.
La 9ème édition des Assises nationales de la santé a réuni un grand nombre d’acteurs et d’experts du secteur de la santé. Elle a été marquée par des ateliers sur l’économie de la santé, la feuille des soins électroniques, la digitalisation dans le secteur sanitaire, le financement de la santé et le coût des traitements, ainsi que sur les incitations pour investir dans ce domaine…
A cette occasion, une convention de partenariat visant à développer la digitalisation dans le secteur de la santé privée a été signée entre Anas Doukkali, ancien ministre de la Santé et président du Centre pour l’innovation et la santé numérique, et le professeur Redouane Samlali, président de l’Association nationale des cliniques privées.
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