Par ses actions législatives et de contrôle, le parlement marocain « promeut une sécurité humaine globale, contribuant positivement à la stabilité sociale et au développement durable », a indiqué Khaddouj Slassi de la chambre des représentants (Groupe Socialiste), qui intervenait dans le cadre du volet spécial de l’assemblée sur « la redevabilité en matière de mise en œuvre des résolutions et autres décisions de l’UIP ».
Mme Slassi a cité, à cet égard, la 10ème session du Parlement international pour la tolérance et la paix qui avait adopté une approche globale liant sécurité spirituelle et géopolitique et abordé le rôle des législations parlementaires dans la protection de la diversité, ainsi que les moyens de renforcer le dialogue interreligieux comme outil de prévention des conflits.
Aussi, le Royaume est l’un des contributeurs « les plus actifs » aux opérations de maintien de la paix des Nations-unies, tant au niveau militaire et sécuritaire, qu’en matière de soutien logistique et de formation, a-t-elle souligné, rappelant la participation marocaine à des missions telles que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), la Mission de l’ONU pour la stabilisation en république démocratique du Congo (MONUSCO) et la Mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD).
Le Maroc œuvre activement à la résolution pacifique des conflits, notamment en Libye et dans la région du Sahel, a fait savoir la parlementaire, ajoutant que le parlement marocain contribue à la promotion de la sécurité commune et humaine à travers des lois renforçant la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, et la ratification d’accords internationaux de sécurité collective.
Il œuvre, en outre, à la protection des droits fondamentaux à travers des législations garantissant la santé, l’éducation et la protection sociale, à l’instar du régime de couverture médicale obligatoire et de la réforme du système éducatif, a-t-elle relevé.
Concernant l’intelligence artificielle et son impact sur la démocratie et les droits humains, le parlement travaille, à travers un groupe de travail thématique, sur l’élaboration d’un cadre législatif pour réguler l’usage de l’IA afin qu’il soit respectueux des droits fondamentaux et des principes démocratiques, a-t-elle noté.
Par ailleurs, le Maroc poursuit ses engagements en matière de climat et de développement durable et dispose d’un arsenal juridique qui comprend plusieurs lois, notamment la loi sur les énergies renouvelables et celle la loi relative à la protection et à la mise en valeur de l’environnement, a précisé la parlementaire.
La 150è Assemblée de l’Union interparlementaire (UIP), qui s’est tenue du 05 au 09 avril à Tachkent, en Ouzbékistan, a pour thème général « L’action parlementaire en faveur du développement social et de la justice sociale ».
Commentaires
0