Cette évolution est le résultat principalement de l’accélération de la croissance des créances nettes sur l’Administration centrale de 7% à 7,5%, des avoirs officiels de réserve de 2,3% à 2,5% et du crédit bancaire au secteur non financier de 3,5% à 3,9%, explique BAM dans son récent bulletin de statistiques monétaires.
La progression annuelle de l’agrégat M3 reflète essentiellement l’accélération de la croissance des dépôts à vue auprès des banques de 10,3% à 11,4%, de la monnaie fiduciaire de 7,8% à 9,3 % et des détentions des agents économiques en titres d’OPCVM (Organismes de placement collectif en valeurs mobilières) monétaires de 8,7% à 17,9%.
En revanche, les comptes à terme ont accusé un repli de 0,7% après une hausse de 1,4%.
Par secteur institutionnel, l’évolution des actifs monétaires hormis la monnaie fiduciaire reflète la stagnation de la progression des actifs monétaires des ménages à 5,9%, et l’accélération de la croissance des actifs des sociétés non financières privées de 18,5% à 18,7%.
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