Organisé en partenariat avec l’Académie régionale d’éducation et de formation (AREF) de Dakhla-Oued Eddahab, ce colloque s’inscrit dans la continuité des efforts académiques visant à renforcer la place du dialecte hassani dans les pratiques pédagogiques et à développer une réflexion collective autour de ses modalités de transcription et d’intégration dans le système éducatif.
Dans son allocution d’ouverture, le directeur du CRMEF de Dakhla-Oued Eddahab et coordinateur du colloque, Mohamed Oubit, a souligné que cette rencontre constitue une plateforme propice à l’élaboration d’un cadre méthodologique pour la transcription du dialecte hassani, à travers des approches collectives et une vision pédagogique structurée.
M. Oubit a, dans ce sens, indiqué que la transcription du dialecte hassani nécessite une réflexion continue et un échange entre les acteurs concernés, en prenant en compte les dimensions institutionnelles et culturelles.
Dans une déclaration à la MAP, Naama Cherif, cadre au CRMEF et membre de l’équipe de recherche, a noté que cette rencontre ambitionne de valoriser les efforts scientifiques relatifs à la transcription du dialecte hassani selon des règles unifiées, à travers la participation d’une pléiade de chercheurs marocains et mauritaniens.
De son côté, le chercheur mauritanien Mohamed Omar Sidi Mohamed, spécialiste du patrimoine hassani et amazigh, a mis l’accent sur l’importance de cette rencontre afin d’asseoir les bases d’une transcription unifiée du dialecte hassani, mettant en exergue les expressions figées puisées dans le dialecte hassani.
La première journée du colloque a été marquée par plusieurs interventions abordant le dialecte hassani dans les volets socio-linguistique, pédagogique et culturel, ainsi que par la présentation d’ouvrages académiques consacrés à l’expression hassanie.
Les travaux de cette deuxième édition se sont poursuivis mardi avec l’organisation d’ateliers pratiques, en vue de bâtir une approche pédagogique structurée garantissant l’intégration du dialecte hassani dans les programmes scolaires, en prenant en considération les spécificités culturelles des provinces du Sud du Royaume.
La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger organise l’exposition «Rétrospectives, Série 1 : 1001 Dreams, Série 2 : Sédiments» de l’artiste maroco-américaine Yasmina Alaoui, du 15 mai au 14 juin 2025 à l’Espace Rivages.
Le vernissage aura lieu jeudi 15 mai à 18H30 à l’Espace Rivages au siège de la Fondation.
Née en 1977 à New York, Yasmina Alaoui a été formée aux beaux-arts au Carrousel du Louvre à Paris. Elle a ensuite obtenu un baccalauréat en sculpture au College of William & Mary, aux Etats-Unis. Sa pratique s’étend à plusieurs disciplines artistiques.
Son œuvre interroge des contrastes conceptuels tels que la tradition et la modernité. Elle explore différents médiums, de la peinture et du dessin à la sculpture, en passant par la photographie, le cinéma et la composition musicale.
Sa démarche artistique, nourrie par un croisement de médias et d’influences culturelles, a été distinguée par le prix de la diversité culturelle à la Biennale de Dakar en 2018. L’Espace Rivages présente, par cette exposition, deux rétrospectives de deux séries qui mettent en lumière la diversité de la création de Yasmina Alaoui, entre la photographie, le dessin et la peinture.
Dans la série 1 : «1001 dreams», l’artiste suggère une immersion, voire un entrelacement vibrant entre la photographie et le dessin. Tandis que la série 2 «Sédiments» est une réflexion à travers l’art sur la mémoire et l’éphémère.
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