Il marque une étape importante pour la région et témoigne de l’engagement de tous les intervenants de la filière en faveur d’une agriculture moderne, capable de relever les défis environnementaux, tout en maximisant la production et les revenus, précise la Direction dans un communiqué.
La campagne dans le périmètre du Gharb affiche de « très bonnes performances », avec une production totale prévisionnelle d’environ 691.100 tonnes, dont 555.000 tonnes pour la betterave à sucre, soit une augmentation de 50% par rapport à la campagne précédente (276.000 tonnes).
Cette production est attendue sur une superficie récoltable de 9.250 hectares, bien que la superficie semée ait été de 9.400 hectares, avec un rendement prévisionnel moyen de 60 tonnes par hectare, ajoute la même source.
En ce qui concerne la canne à sucre, la région prévoit une production de 136.000 tonnes sur une superficie récoltable de 2.265 hectares et un rendement attendu de 60T/ha, rapporte la MAP.
Cette campagne agricole a été marquée par des conditions climatiques favorables au développement des cultures sucrières, renforcées par l’impact hautement significatif des précipitations survenues durant les mois de mars et avril, qui ont eu une influence notable sur l’état végétatif des cultures sucrières, en particulier la betterave à sucre, tant pour les semis précoces que pour les semis tardifs.
Plusieurs dispositions ont été prises pour assurer la réussite de cette campagne sucrière, en conjuguant les efforts de l’ensemble des intervenants pour cette filière stratégique, ajoute la même source, mettant l’accent sur l’appui de l’Etat aux prix des engrais, à hauteur de quatre quintaux par hectare.
Ce soutien s’inscrit dans le cadre du Programme de réduction de l’impact du déficit pluviométrique (PRIDP), avec un prix de 240 dirhams par quintal pour l’ammonitrate 33%, 330 dirhams pour l’urée 46%, et 422 dirhams pour les engrais de profondeur, dans le but d’atténuer la hausse des coûts de production.
Les mesures entreprises concernent également l’augmentation du prix de vente, à raison de 70 dirhams par tonne livrée pour la canne à sucre et de 80 dirhams pour la betterave à sucre, contribuant ainsi à l’amélioration des revenus des agriculteurs, tout en renforçant la compétitivité et la rentabilité des cultures sucrières.
L’Office régional de mise en valeur agricole du Gharb (ORMVAG) a mobilisé les ressources hydriques nécessaires pour subvenir aux besoins des cultures sucrières tout au long de cette campagne agricole, conclut le communiqué.
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