M. Abba, qui participait à ce séminaire sur invitation de la présidente du C24 comme c’est le cas depuis plusieurs années, a souligné que ce soutien international ne cesse de se consolider, rappelant à ce propos la décision historique des Etats-Unis qui viennent de réaffirmer leur reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son Sahara.
Il a également rappelé la position de la France et de plusieurs autres pays, notamment européens et africains, qui soutiennent l’initiative marocaine d’autonomie comme la solution la plus sérieuse, réaliste et crédible au différend régional artificiel autour du Sahara marocain.
Dans cette dynamique, une trentaine de pays ont décidé d’ouvrir des consulats généraux à Laâyoune et Dakhla, marquant ainsi la dynamique irréversible de la marocanité du Sahara, a-t-il dit.
Abondant dans le même sens, M. Abba a relevé que plus de 117 pays soutiennent le plan marocain d’autonomie, une initiative ancrée dans le droit et le consensus international et qui préserve la souveraineté et l’intégrité territoriale du Royaume, notant que cette proposition, qualifiée de sérieuse et crédible par le Conseil de sécurité, accorde de larges pouvoirs d’autonomie aux populations locales, respecte l’identité culturelle de cette partie du Maroc et garantit la représentativité.
Evoquant la dynamique socio-économique tous azimuts engagée dans les provinces du Sud sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, il a souligné que le Maroc, depuis le parachèvement de son intégrité territoriale en 1975, a fait le choix irréversible de faire de cette partie du Royaume un modèle du développement durable et inclusif.
« Le Sahara marocain est aujourd’hui un espace dynamique d’opportunités, où la démocratie, les infrastructures, l’énergie propre et la justice sociale sont les piliers d’une nouvelle ère », a-t-il fait valoir.
L’élu du Sahara marocain a fait observer que cette dynamique réformatrice s’est accélérée davantage avec le lancement en 2015 par Sa Majesté le Roi du nouveau modèle développement pour les provinces du Sud, notant que ce modèle mobilise toutes les énergies pour développer des secteurs à haute valeur ajoutée et garantir que tous les citoyens du Sahara marocain vivent dignement.
Il a dans ce cadre cité plusieurs projets structurants qui visent à renforcer la compétitivité et à attirer les investissements tout en répondant directement aux besoins de la population locale comme la voie express Tiznit-Dakhla, estimant que cette route favorisera le commerce, les voyages et l’intégration régionale à une échelle sans précédent.
Parmi ces chantiers qui transforment la région en un hub économique dynamique figure également le Port Atlantique de Dakhla, un projet stratégique appelé à devenir une porte d’entrée commerciale majeure vers l’Afrique de l’Ouest, a dit M. Abba, ajoutant que cette structure consolide la position des provinces du Sud comme passerelle essentielle entre le Royaume et le reste du continent.
Pour lui, “il s’agit d’une diplomatie par le développement, une initiative Royale qui réaffirme l’engagement du Maroc en faveur de la solidarité et de l’intégration économique africaines”.
Et de poursuivre que parmi les projets structurants visant à renforcer la compétitivité et l’attractivité de la région figurent également un technopole à Foum El Oued (2 milliards de dirhams) qui abrite l’Université multidisciplinaire Mohammed VI de Laâyoune, un lycée d’excellence et un centre de compétences et de qualification. A cela s’ajoutent la première école de médecine des provinces du Sud (257 millions de DH) et un centre hospitalier universitaire (1,2 milliard de DH) d’une capacité de 500 lits.
Il a de même indiqué que le Sahara marocain est en passe de devenir un acteur majeur de la transition énergétique nationale, notant que les centrales solaires de Noor Laâyoune et Noor Boujdour, ainsi que les parcs éoliens de Tarfaya et d’Akhfennir, contribuent non seulement à réduire les émissions de carbone, mais renforcent également le leadership du Maroc dans l’action climatique mondiale.
Concernant la région de Laâyoune-Sakia Al Hamra, qui affiche l’un des taux de PIB par habitant les plus élevés du Royaume, dépassant les 71.000 MAD en 2024, M. Abba a souligné qu’il ne s’agit pas seulement d’une statistique, mais de la preuve d’un modèle qui fonctionne, guidé par une vision Royale avant-gardiste.
Évoquant les conditions sombres qui continuent d’étouffer la vie dans les camps de Tindouf (Sud-ouest de l’Algérie), l’intervenant a relevé que les populations séquestrées dans ces camps sont privées de leur identité, de la liberté de mouvement et de leurs droits les plus élémentaires.
Il a noté que le pays hôte refuse tout recensement de ces populations, faisant ainsi obstruction aux obligations les plus fondamentales de l’ONU et ignorant la résolution 2654 du Conseil de sécurité.
M. Abba s’est en outre élevé contre le détournement systématique de l’aide humanitaire destinée à la population des camps de Tindouf, confirmé une fois de plus par le Programme alimentaire mondial (PAM), ainsi que contre l’endoctrinement et l’enrôlement militaire des enfants dans ces camps.
“Tindouf n’est pas un refuge humanitaire, c’est une zone de non-droit et un terreau fertile pour la radicalisation, le trafic d’êtres humains et les liens avec les réseaux terroristes opérant au Sahel”, a-t-il dénoncé, rappelant que plusieurs chefs de ces groupes armés étaient autrefois membres du groupe armé +polisario+, formés dans ces mêmes camps.
Alors que le Sahara marocain se démarque comme une terre de paix, d’investissement, d’énergie propre, d’égalité des sexes, de leadership des jeunes et d’espoir véritable, les camps de Tindouf sont un lieu de stagnation, de répression et d’avenirs perdus, a-t-il conclu.
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