« Presque tous les indicateurs des Objectifs de développement durable pour les personnes handicapées accusent du retard », a relevé la vice-secrétaire générale des Nations unies, Amina Muhammed, à l’occasion de la 18ème Conférence des Etats parties à la Convention relative aux droits des personnes handicapées tenue du 10 au 12 juin à New York.
Elle a relevé que les personnes en situation de handicap “sont confrontées à une pauvreté plus élevée, à un chômage plus important, à une insécurité alimentaire et sanitaire plus grande et à un accès plus limité à l’éducation, à l’emploi et aux technologies numériques”.
La responsable onusienne a appelé toutes les parties prenantes à intensifier les efforts pour renverser la tendance et consacrer la participation pleine et inclusive de cette catégorie dans tous les aspects de la vie.
Cette réunion onusienne, qui connaît la participation de représentants de pays membres dont le Maroc, des agences de l’ONU et de la société civile, est axée cette année sur la sensibilisation du public aux droits et à la contribution des personnes handicapées au développement social.
Intervenant à cette occasion, la présidente du Comité des droits des personnes handicapées, Kim Mi-Yeon, a, pour sa part, souligné l’importance de la Convention relative aux droits des personnes handicapées, qui existe depuis maintenant 20 ans, malgré un contexte de défis mondiaux croissants.
La Convention “est le traité le plus progressiste du XXIe siècle en matière de droits de l’Homme. Elle a marqué un tournant décisif, passant d’un modèle médical et caritatif à une approche fondée sur les droits, et affirme le devoir de démanteler la discrimination structurelle et fondée sur le genre”, a-t-elle déclaré.
Les discussions lors de cette rencontre portent notamment sur le financement du développement inclusif des personnes handicapées, l’exploitation de l’intelligence artificielle pour favoriser l’inclusion et la promotion des droits des personnes handicapées autochtones.
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