La Kasbah de Tanger deviendra ainsi le cœur battant de cet événement imaginé, selon les organisateurs, comme un trait d’union entre les rives du Maroc, de l’Espagne, de la France et du Liban.
Cette première édition investira plusieurs lieux emblématiques de la Kasbah de Tanger, dont le musée Ibn Battouta, le théâtre Riad Sultan et les espaces de la Fondation nationale des musées, avec au programme lectures, concerts, tables rondes, rencontres d’éditeurs et performances poétiques, précisent les organisateurs dans un communiqué.
En ouverture, Tahar Ben Jelloun, figure incontournable de la littérature marocaine et méditerranéenne, sera mis à l’honneur, avec des lectures de ses textes, des témoignages d’amis écrivains et une traversée sensible de son œuvre, ajoute la même source, faisant savoir que la soirée d’ouverture se poursuivra en musique, avec une performance exceptionnelle de deux artistes majeurs de la scène méditerranéenne contemporaine, à savoir le pianiste libanais Tarek Yamani, maître du jazz aux résonances orientales, et le musicien marocain Othmane El Kheloufi, connu pour son langage sonore libre et poétique.
Trois jours durant, les Rencontres proposeront des tables rondes sur les langues, les frontières, l’exil et l’hospitalité, des lectures musicales au crépuscule, des rencontres avec des maisons d’édition emblématiques, une table ronde sur la coexistence religieuse au Maroc, une conversation littéraire entre Tahar Ben Jelloun et Mustapha Kebir Ammi, ainsi qu’une matinée poétique, suivie de concerts dans des lieux intimes.
En parallèle, un parcours d’expositions contemporaines dans la Gallery Kent, la Galerie Dar D’Art et la Brahim Art Galerie viendront dialoguer avec les mots, proposer un regard plastique sur la Méditerranée, et ouvrir la manifestation à la richesse visuelle des créateurs d’aujourd’hui.
Organisées en partenariat avec Gallimard, l’Institut du monde arabe, la Fondation nationale des musées et la Librairie des colonnes, les Rencontres méditerranéennes de Tanger se veulent accessibles, participatives, ancrées dans la ville et auprès de ses habitants, relève le communiqué.
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