S’exprimant lors de la table ronde sur «Transformation numérique : Gouvernance, risque et conformité», des orateurs ont soutenu que la promotion de la transformation numérique en Afrique est de nature à promouvoir le développement de certains domaines, citant particulièrement l’éducation, la santé, les transports, l’énergie, et l’agriculture.
Ils ont examiné la manière dont les technologies émergentes peuvent favoriser la transparence dans les projets, défendant le rôle central du capital humain et la nécessité d’impliquer les personnes dans le parcours de gouvernance d’entreprise. «Il est essentiel d’impliquer les individus dans ce processus, de définir un plan stratégique ou un plan d’action dans nos organisations et de recueillir les contributions des acteurs de l’écosystème», explique Sérgio Lopes, PDG de New Cognito.
Abordant la problématique de la qualification, l’expert soutient qu’il est impossible d’entamer un parcours de gouvernance d’entreprise sans qualifier les personnes. «C’est probablement le plus grand défi en Afrique à l’heure actuelle», pense-t-il, arguant que lorsque nous analysons une organisation et élaborons un projet de transformation, nous devons bien connaître l’écosystème dans lequel nous évoluons, afin de pouvoir élaborer une stratégie de changement à partir de là, rapporte la MAP.
«L’Afrique est aujourd’hui l’épicentre du développement et nous ne pouvons en douter», a-t-il dit.
D’autres intervenants ont indiqué que la transformation numérique dans le continent est de nature à bouleverser son paysage économique et à offrir aux investisseurs locaux et étrangers des opportunités sans précédent. L’amélioration continue des infrastructures permettra immanquablement à l’Afrique de se positionner comme un acteur clé de l’innovation numérique, soutiennent-ils, appelant, toutefois, les dirigeants africains à plancher sur les défis de l’accessibilité financière des services numériques et de la cybersécurité.
Le 17ème Sommet des affaires Etats-Unis/Afrique, principal événement annuel du Corporate Council on Africa (CCA), a officiellement ouvert ses travaux lundi dans la capitale angolaise, en présence de chefs d’Etat, de hauts responsables de gouvernements et de délégations de plusieurs pays, dont le Maroc.
Les conférenciers planchent sur plusieurs sujets, notamment les infrastructures, la santé, la fabrication, l’économie numérique, la finance, les énergies renouvelables, la technologie et l’exploitation minière.
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