Dans une résolution sur la situation dans les territoires palestiniens occupés, issue des travaux de la 5e session plénière au titre de la 4e législature, le Parlement arabe a mis en avant les efforts importants et soutenus de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, relevant du Comité Al-Qods présidé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, en faveur de la préservation de l’identité de la Ville Sainte, de son statut juridique, ainsi que du soutien à la résistance de sa population.
Par ailleurs, le Parlement arabe a affirmé que la réalisation de la sécurité et de la stabilité au Moyen-Orient, et dans le monde entier, est tributaire d’une solution juste et globale à la cause palestinienne, permettant au peuple palestinien d’obtenir l’ensemble de ses droits légitimes à la liberté, à l’indépendance et à l’établissement d’un Etat indépendant avec pour capitale Al-Qods Acharif.
Il a également relevé sa volonté de continuer à mobiliser le soutien parlementaire international en faveur du peuple palestinien et de sa juste cause, et de poursuivre ses démarches auprès des parlements régionaux et internationaux, des organisations onusiennes, ainsi qu’auprès des mécanismes de la justice internationale, tels que la Cour internationale de justice et la Cour pénale internationale, tout en poursuivant l’élaboration de plans d’action concrets à tous les niveaux et avec toutes les parties concernées.
Le Parlement arabe a appelé l’ensemble des acteurs internationaux et onusiens à assumer leurs responsabilités morales et juridiques en vue d’instaurer la paix, la sécurité et la stabilité dans la région du Moyen-Orient, lesquelles ne peuvent être atteintes qu’à travers une résolution de la question palestinienne sur la base des décisions et résolutions de la légalité internationale, et par la concrétisation de la justice et de la liberté pour le peuple palestinien.
La délégation marocaine ayant participé aux travaux de cette session était composée des membres de la section parlementaire marocaine, à savoir le conseiller parlementaire Mohamed El Bakouri, président de la Commission des affaires économiques et financières au sein du Parlement arabe, la députée Khadija Hajoubi, vice-présidente de la Commission des affaires sociales, éducatives, culturelles, de la femme et de la jeunesse, le député Mohamed Lahmouch, membre de la Commission des affaires étrangères, politiques et de sécurité nationale, ainsi que le député Mohamed Ayach, membre de la Commission des affaires législatives, juridiques et des droits de l’Homme au Parlement arabe.
Le porte-parole de l’UE a mis un terme aux tentatives d’exploitation en réaffirmant que ni l’Union européenne, ni aucun de ses Etats membres ne reconnaissent la pseudo « rasd »
Le porte-parole de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères a réaffirmé, vendredi, que « ni l’UE, ni aucun de ses Etats membres ne reconnaissent la +rasd+ ».
Cette déclaration est intervenue alors que certains relais séparatistes sur-communiquaient au sujet de la réunion ministérielle Union européenne-Union africaine, tenue vendredi à Rome.
Rappelant que les ministérielles de l’UE-UA sont co-présidées et coorganisées par l’UE et l’UA, le porte-parole de l’UE pour les affaires étrangères a indiqué que «les modalités agréées prévoient que chaque partie soit responsable de l’invitation de ses propres membres».
Il a, de ce fait, attribué à l’Union africaine la présence de cette entité dans la réunion ministérielle UE-UA, niant par-là que l’UE ait invité la pseudo « rasd » à ladite réunion. «Les invitations aux membres africains sont envoyées par l’Union africaine», a-t-il dit.
Dans ce cadre, le porte-parole a déclaré que «la position de l’UE est bien connue : Ni l’UE, ni aucun de ses Etats membres ne reconnaissent la rasd» et que la présence de cette entité «à la réunion ministérielle de l’Union européenne-Union africaine n’a aucune influence sur cette position».
Commentaires
0