A son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a mis le Kennedy Center sous sa coupe. Après avoir remanié mi-février le conseil d’administration en licenciant plusieurs membres historiques, il s’est fait nommer à la tête de l’institution culturelle, l’accusant d’être trop progressiste.
« Nous avons mis un terme à la politique woke » de cette grande salle de spectacle, a-t-il déclaré aux journalistes au sein de l’immense et majestueux bâtiment blanc au bord du fleuve Potomac, à Washington.
Véritable institution culturelle, le Kennedy Center dispose d’un opéra, d’une salle de théâtre et d’un orchestre symphonique.
« Nous avons complètement renversé le déclin de cette précieuse institution nationale », s’est-il félicité.
Le président américain a également affirmé qu’il présiderait le gala lors duquel sont remises les récompenses, qui a généralement lieu en décembre et est retransmis sur la chaîne américaine CBS.
« Je n’ai pas insisté pour le faire, mais je pense que ce sera un succès », a-t-il déclaré.
Sylvester Stallone, 79 ans, nommé à trois reprises aux Oscars est une vedette du cinéma américain notamment pour son rôle de Rocky Balboa dans les films « Rocky ».
Il a été désigné symboliquement comme l’un des « ambassadeurs » de Donald Trump à Hollywood pour être « les yeux et les oreilles » du président dans l’industrie du cinéma, très majoritairement favorable aux démocrates.
L’acteur avait de son côté qualifié le républicain septuagénaire de « deuxième George Washington », en référence au père fondateur et premier président des Etats-Unis.
Dans cette liste, on retrouve également Gloria Gaynor, 81 ans, interprète de « I Will Survive », ou George Strait, 73 ans, légende de la country, genre musical traditionnellement apprécié par les conservateurs.
Le groupe KISS formé dans les années 1970 dans la ville natale du président, New York, et l’acteur britannique Michael Crawford, 83 ans, connu pour son rôle dans « le Fantôme de l’opéra », figurent également parmi les lauréats. Donald Trump se dit amateur des comédies musicales de Broadway.
Lors de son premier mandat de 2017 à 2021, Donald Trump n’avait pas assisté à la remise des prix du Kennedy Center, certains artistes ayant déclaré qu’ils ne souhaitaient pas le rencontrer.
« Nous sommes en train de restaurer le Kennedy Center afin qu’il redevienne le lieu phare des arts du spectacle dans tout le pays, voire dans le monde entier », a déclaré mercredi Donald Trump.
L’institution « était en mauvais état, l’argent n’était pas dépensé à bon escient. Ils construisaient des choses qu’ils n’auraient pas dû construire et dont personne ne voulait, au lieu de prendre soin de ce joyau exceptionnel », a-t-il ajouté.
Depuis la prise de contrôle du républicain sur le Kennedy Center, une poignée d’artistes ont annulé leurs représentations comme l’actrice Issa Rae.
La célèbre comédie musicale « Hamilton », qui explore la vie de l’un des pères fondateurs de l’Amérique, Alexander Hamilton, a aussi annoncé annuler ses représentations en 2026.
Engagé dans une croisade ultra-conservatrice contre ce qu’il appelle la « propagande antiaméricaine » dans l’art mais aussi dans la recherche et l’histoire, le président américain a également repris le contrôle de plusieurs grands musées de la capitale.
La Maison Blanche a notamment annoncé vouloir mener à la Smithsonian Institution, organisation gérant les principaux musées de Washington, un examen approfondi pour s’assurer de son « alignement » avec la vision de l’Amérique prônée par le président.
La 2e édition du Festival Ciné Plage, organisé par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (Département de la Communication), a lieu du 15 au 30 août dans les villes de Saïdia, Tanger, Rabat, Agadir, Essaouira et Dakhla.
Ayant pour objectif de rapprocher le 7ème art du grand public en proposant des projections gratuites de films marocains en plein air, cet évènement met à l’honneur la diversité et la créativité du cinéma national, tout en offrant un moment de partage culturel accessible à tous, indique le ministère dans un communiqué.
En plus des projections, le festival proposera des performances artistiques et artisanales incluant des spectacles musicaux et des animations culturelles, offrant ainsi aux spectateurs une expérience immersive mêlant cinéma, musique et patrimoine vivant, ajoute la même source.
La programmation prévoit, dans chaque ville, deux soirées de projections en plein air mettant à l’affiche quatre films marocains récents, à savoir « Batal », « Hada et Krimou », « Routini » et « Atoman », précise le communiqué.
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