La nouvelle publication artistique « À la recherche d’un visage perdu » du jeune artiste Yassine Ibn Moussa se présente comme une expérience visuelle et humaine, visant à redonner au visage sa valeur mémorielle et émotionnelle, et aux traits leur rôle de réceptacle de la douleur, de la mémoire, de la force et de la fragilité.
Ce travail, qu’il a documenté dans un livre de 57 pages au format 21 cm × 29,7 cm, ne propose pas de simples images, mais des espaces de contemplation intérieure, où chaque cadre photographique devient une confession silencieuse devant l’objectif.

Cette nouvelle œuvre marque une étape importante dans le parcours créatif de Yassine Ibn Moussa, qui y offre une vision visuelle et humaine réhabilitant les visages trop souvent invisibles dans le flux de la vie. Le travail ne se limite pas à l’image, mais s’aventure plus loin pour atteindre la mémoire profonde derrière les regards et les expressions humaines.
Yassine Ibn Moussa est un jeune artiste aux multiples talents, alliant photographie, cinéma et écriture. Diplômé en audiovisuel — option montage — et en conception visuelle et communication, il a développé un langage artistique personnel où le silence devient un outil d’expression et le détail un passage vers l’intériorité.
Dans son projet « À la recherche d’un visage perdu », il capture les visages effacés par le temps, ceux que ni la lumière ni la célébrité n’atteignent, mais qui portent en eux une mémoire entière. Son travail « Souvenirs perdus, visages oubliés » constitue quant à lui un rare archive visuel célébrant l’humain, sa fragilité et sa vérité expressive.
Au cinéma, il signe le film « Dernier Souffle », avec l’acteur Hassan Bouanan, marqué par une esthétique poétique et émotionnelle. Il a également travaillé comme assistant réalisateur auprès de Mohamed Ahed Bensouda et joué dans « Jalal Eddine » de Hassan Benjelloun et « Touria » de Rabii El Jawahri, ce qui lui a conféré une compréhension fine des langages cinématographiques.

Tout au long de son parcours, Yassine a immortalisé des visages influents de la scène culturelle marocaine, dont Toufiq Alami, Khamar El Merini, Farid El Bouzidi et Fatima-Zahra El Meski, fusionnant mémoire personnelle et mémoire collective.
Sa dernière apparition artistique au Centre Les Étoiles de la Médina à Fès a permis au public de découvrir une sélection d’œuvres développées sur plusieurs mois, offrant un portrait sensible de la ville à travers ses visages et ses instants silencieux.
Avec « À la recherche d’un visage perdu », Yassine Ibn Moussa confirme sa place parmi les jeunes voix visuelles marocaines capables de porter une œuvre empreinte de profondeur, de beauté et d’humanité.




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