Bisbille frontalière entre Chili et Argentine

Le président chilien Gabriel Boric a exigé récemment que l’Argentine retire « dès que possible » des panneaux solaires d’une base militaire installés « par erreur » du côté chilien de la frontière.

« Les frontières ne sont pas une chose avec laquelle il peut y avoir d’ambiguïtés, c’est un principe fondamental de respect entre pays », a-t-il dit à des journalistes chiliens lors d’une visite officielle à Paris.
« Par conséquent, ils doivent retirer ces panneaux solaires dès que possible ou nous allons le faire », a-t-il menacé.

Fin avril, la Marine argentine a inauguré un poste militaire alimenté en panneaux solaires, en Patagonie, à la frontière avec le Chili.
Le ministre chilien des Affaires étrangères, Alberto Van Klaveren, a indiqué que « l’Argentine a reconnu une erreur et s’en est excusée ».

Cependant, l’ambassadeur d’Argentine au Chili, Jorge Faurie, a affirmé au quotidien Nacion que les panneaux solaires ne « seront enlevés que lorsque les conditions météorologiques le permettront ».
Le Chili et l’Argentine partagent une vaste frontière de quelque 5.000 kilomètres.