Lors de cette rencontre, qui fait partie intégrante d’un programme dédié aux documentaires dans l’audiovisuel public, Mouhssine Bentaj, chef du département des programmes à «Athaqafia», a mis l’accent sur le patrimoine marocain dans les documentaires de la chaîne comme choix central qui reflète une orientation institutionnelle profonde. L’objectif est de préserver la mémoire collective et de révéler l’ensemble des composantes et des affluents culturels de l’identité nationale unifiée.
L’intervenant a également ajouté que cette chaîne veille, depuis son lancement en 2006, à produire des documentaires tenant compte de la particularité de la société marocaine en s’inspirant des références de son histoire et sa civilisation. Mouhssine Bentaj a, en outre, présenté le bilan de la chaîne, notamment la production de 340 épisodes entre 2012 et 2025 en recourant à des ressources humaines interactives avec le milieu cultuel.
De son côté, Hamid El Marjani, journaliste et producteur du programme «Atlas Al Maghrib» à «Athaqafia», a présenté un témoignage de terrain. L’occasion de donner un aperçu de la manière dont un élément du patrimoine est transformé en produit audiovisuel destiné au public. Pour leur part, Hanane Kazouz, monteuse de programmes pour «Athaqafia», et Youssef Watik, réalisateur, ont apporté un éclairage sur ces étapes de production qui demeurent méconnues bien qu’elles soient centrales.
Cette conférence s’est également distinguée par une interaction entre les intervenants et le public. En effet, le débat a porté sur le rôle des médias publics dans la création de la mémoire culturelle du Maroc et la valorisation de l’héritage national dans un contexte de mutations sociétales et digitales accélérées. L’occasion également de mettre l’accent sur l’engagement de la chaîne TV «Athaqafia» à poursuivre le pari sur les documentaires comme moyen de promotion de la diversité de la culture marocaine tout en reliant le passé au présent via des œuvres audiovisuelles à la hauteur des attentes du public.
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