Le modèle économique et le cadre fiscal et administratif favorable à l’investissement immobilier dans le Royaume ont été, à cet effet, soulignés par le journal, qui a donné la parole à un parterre d’experts, autour d’une table-ronde sur « Résidences secondaires, capital bonheur et patrimoine rentable ».
“Aujourd’hui, le Maroc, grâce à la Clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI, s’inscrit dans un modèle économique d’esprit d’ouverture selon une politique et une fiscalité stables, notamment pour les développements immobiliers de secondes résidences”, a relevé Philippe Gillion, propriétaire de Sotheby’s International Realty Belgium & Morocco.
Ce constat contraste avec la situation en Belgique, où la fiscalité immobilière n’est “intéressante que pour le logement privé principal”, a-t-il fait observer.
Selon M. Gillion, qui a plusieurs investissements immobiliers au Maroc, le Royaume se distingue, entre autres, par ‘’des investissements à la hauteur des enjeux internationaux, notamment ceux pour la Coupe du Monde 2030, la Ligne à grande vitesse et les infrastructures aéroportuaires, ainsi qu’une organisation politico-administrative ‘claire, efficace et cohérente’, notamment en termes d’entrée/sortie de capitaux’’, rapporte la MAP.
Et d’ajouter que cette organisation permet d’obtenir des informations sur l’investissement immobilier et les permis – valables 3 ans – sous des délais d’environ 4 mois, contre des délais de 50 et 78 mois à partir du dossier déclaré complet en Belgique. “En conséquence, le Maroc se constitue aujourd’hui une classe moyenne alors que nous connaissons un laminage de la nôtre”, a-t-il commenté.
En termes d’investissement immobilier, Frédérique Pauporté, PDG de Barnes Brussels, fait remarquer que le Maroc attire des profils diversifiés, par exemple une clientèle jeune et sportive à Essaouira et une clientèle davantage fortunée à Marrakech.
“Un budget de 250 mille euros permet de prétendre à une villa à Essaouira contre un appartement en Espagne ou au Portugal et un studio en France. A Marrakech, où nous avons développé des maisons vendues à plus de 540 mille euros, nous enregistrons régulièrement des demandes pour des résidences plus importantes aux valeurs comprises entre 1 et 1,5 million d’euros et au-delà”, confirme M. Gillion.
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