Lors de la séance d’ouverture de ce colloque national, organisé à la Chambre des conseillers, les secrétaires généraux et leaders des partis politiques étaient unanimes à exprimer leur mobilisation pour consolider les acquis réalisés dans le cadre du renforcement de l’intégrité territoriale du Maroc et défendre ses intérêts vitaux et stratégiques dans les différents forums partisans, aux niveaux régional et international.
Ils ont mis l’accent, dans ce cadre, sur les développements, qualitatifs et stratégiques, qu’a connus la question du Sahara marocain, passée désormais à un pallier supérieur aussi bien en ce qui concerne l’approche suivie que les résultats obtenus, et ce grâce à la vision sage et clairvoyante de Sa Majesté le Roi.
L’approche Royale, ont-ils ajouté, est reflétée dans les Discours Royaux, qui ont consacré les paramètres et les constantes à prendre en compte dans le traitement de la question de l’intégrité territoriale du Royaume sur la base d’un triptyque stratégique, initiative-fermeté-ouverture, qui a fait que la question du Sahara est devenue le prisme à travers lequel le Royaume voit le monde et l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats.
Cette approche est clairement reflétée également dans l’efficacité de la stratégie de développement des provinces du sud du Royaume, menée sous le Haut Patronage Royal dans le cadre du nouveau modèle de développement de ces provinces, lequel a donné lieu à des résultats significatifs au niveau économique, social, environnemental et culturel, doté les provinces d’infrastructures et de moyens logistiques, et fourni des services de base aux habitants, ont souligné les leaders politiques nationaux.
Ces derniers ont également mis en lumière les développements qualitatifs de la première Cause nationale, citant particulièrement, dans ce cadre, les reconnaissances, larges et importantes, de la marocanité du Sahara ou de la pertinence du Plan d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine, exprimées par plusieurs pays, dont certains qui ont une grande influence sur le cours des événements au sein du système international et une parfaite connaissance du dossier du Sahara marocain, comme les Etats-Unis d’Amérique et la France, deux membres permanents du Conseil de sécurité, ainsi que l’Espagne.
Le plan d’autonomie marocain, ont-ils précisé, est l’unique solution, la plus appropriée et la plus réaliste, pour régler définitivement ce différend, fabriqué de toutes pièces il y a près d’un demi-siècle, dans une époque et un contexte géopolitique désormais révolus, notant que l’évolution du dossier s’est traduite par un changement profond dans l’équilibre des forces en faveur du Maroc et ce grâce à la vision et l’approche adoptées par le Maroc sous la conduite de Sa Majesté le Roi.
A cet égard, les formations politiques nationales ont salué la dynamique de la diplomatie officielle marocaine ainsi que les contributions de la diplomatie parlementaire et les efforts de toutes les institutions et instances nationales, partisanes et civiles, et des autres genres de la diplomatie, économique, sportive, culturelle et scientifique, ainsi que les efforts des Marocains du monde, dans la défense de l’intégrité territoriale du Royaume.
Elles ont appelé, dans ce cadre, l’ensemble des forces nationales à soutenir et à adhérer à cette dynamique, tout en restant vigilant et en poursuivant l’effort diplomatique, renforcé par un front interne fort à tous les niveaux, ainsi que par le développement tous azimuts que connaissent les provinces du sud du Royaume et les Initiatives Royales, stratégiques et pionnières, à l’égard des pays africains (Gazoduc Nigeria-Maroc, l’initiative africaine atlantique et l’initiative permettant aux pays du Sahel un accès à l’océan Atlantique).
Un accent particulier a été mis, à cette occasion, sur la nécessité de renforcer la mobilisation et la vigilance pour faire face aux ennemis de l’intégrité territoriale et à leurs manœuvres et d’œuvrer pour recueillir davantage de reconnaissances de la marocanité du Sahara et de soutiens au Plan d’autonomie, comme seule et unique solution pour clore définitivement ce différend artificiel.
Un appel a été également lancé pour des efforts supplémentaires en vue de capitaliser sur l’élan que connaît la première Cause nationale et sur l’environnement international et continental pour parvenir à une solution mure allant dans le sens de la marocanité du Sahara.
Les intervenants ont invité aussi les acteurs et militants engagés dans le plaidoyer diplomatique pour le Sahara marocain à améliorer leurs stratégies et leurs outils et à adopter des méthodes adaptées aux nouveaux défis, le but étant de lutter contre les manœuvres des ennemis et réaliser les objectifs suprêmes de la nation.
Ce colloque national, qui se tient sous le thème : « Le Parlement et la question du Sahara marocain : pour une diplomatie parallèle efficiente et un plaidoyer institutionnel efficace », s’inscrit dans le cadre de l’agenda du Groupe de travail temporaire, créé en vertu des dispositions du règlement intérieur de la Chambre des conseillers, qui comprend également une série d’activités telles que des séances d’audition, des ateliers, le suivi des contributions et des travaux académiques sur la question du Sahara marocain, ainsi que l’examen d’un fonds documentaire riche couvrant les divers aspects du sujet.
Outre la séance d’ouverture consacrée aux allocutions des partis politiques, le programme de cet événement comprend deux séances thématiques : la première porte sur l’examen de la question du Sahara marocain, les évolutions y afférentes et les perspectives du règlement définitif de ce dossier, tandis que la deuxième séance aborde l’approche de développement et des droits de l’Homme.
Commentaires
0