Amélioration des activités non agricoles et de celles du secteur agricole, selon le HCP
« Le Produit intérieur brut en volume, corrigé des variations saisonnières, a affiché un accroissement de 4,8% au lieu de 3% au premier trimestre de l’année précédente », a souligné l’institution publique qui tient compte de l’accroissement des impôts sur les produits nets des subventions de 6% au lieu de 6,7%.
Dans sa note d’information sur la situation économique nationale au premier trimestre 2025, l’organisme chargé de la production, de l’analyse et de la publication des statistiques officielles au Maroc indique que les activités non agricoles ont affiché une augmentation de 4,6% et celles du secteur agricole une hausse de 4,5%.
Dans le détail, la valeur ajoutée du secteur secondaire en volume, corrigée des variations saisonnières (cvs), est ressortie en hausse de 4,5% au lieu de 3,2% au premier trimestre de l’année précédente.
Le HCP justifie cette progression par la hausse des valeurs ajoutées des activités du bâtiment et travaux publics de 6,3% au lieu de 2,5%, de l’électricité et eau de 5% au lieu de 4,2% et des industries de transformation de 3,4% au lieu de 1,7%.
Les activités de l’industrie d’extraction en forte baisse
L’institution explique également cette variation par le ralentissement des activités de l’industrie d’extraction de 6,7% au lieu de 19,1%.
De son côté, le taux d’accroissement de la valeur ajoutée du secteur tertiaire a enregistré une progression au cours des trois premiers mois de l’année, passant de 3,8% durant le même trimestre de l’année écoulée à 4,7% au cours de ce trimestre.
Cette progression significative est à mettre sur le compte de l’amélioration des activités de l’hébergement et la restauration qui ont bondi de 9,7% au lieu de 3,2%, des services de l’éducation, de la santé et des activités de l’action sociale, (6,2% au lieu de 5,9%), des services rendus par l’administration publique générale et la sécurité sociale (5,3% au lieu de 3,4%),
du commerce et réparation de véhicules (4,3% au lieu de 4%) et des services immobiliers (0,8% au lieu d’une baisse de 1,4%).
Il est important de noter que l’évolution de la valeur ajoutée du secteur tertiaire a également été marquée par le ralentissement des activités du transport et entreposage à 4% au lieu de 6,5%, de la recherche et du développement et des services rendus aux entreprises (3,9% au lieu de 4%) et de l’information et la communication (0,5% contre 3,3%).
Ce qui explique que « la valeur ajoutée du secteur non agricole a connu une augmentation de 4,6% durant le premier trimestre 2025 au lieu de 3,6% une année auparavant ».
Quant à la valeur ajoutée du secteur primaire, les données montrent qu’elle s’est améliorée au cours du premier trimestre 2025, enregistrant une augmentation de 4,3% au lieu d’une baisse de 4,3% durant la même période en 2024.
De l’avis du Haut-commissariat, « cette évolution s’explique par la hausse de l’activité agricole de 4,5% au lieu d’une baisse de 5% une année auparavant et par la baisse de celle de la pêche de 0,3% au lieu d’une hausse de 10,6% ».
Alain Bouithy
Avec la hausse de 6,9% du PIB à prix courants au lieu de 6,8% au même trimestre de l’année passée et la baisse de 7,5% des revenus nets reçus du reste du monde au lieu d’une baisse de 6,3, le revenu national brut disponible a enregistré une croissance, au premier trimestre 2025, de 6% au lieu de 5,9%.
Compte tenu de l’accroissement de 6,7% de la consommation finale nationale en valeur au lieu de 6% enregistré une année auparavant, l’épargne nationale s’est située à 26,8% du PIB au lieu de 27,6%.
L’investissement brut (FBCF, variation des stocks et acquisition nette d’objets de valeur) a représenté 28,8% du PIB au lieu de 26,6% durant le même trimestre de l’année précédente. Ce qui dégage un besoin de financement de 2% du PIB.
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