En effet, le chef de la délégation japo naise a rappelé, dès l’ouverture de cette réunion, que son pays ne reconnaît pas cette entité, dont l’intrusion dans les réu nions de la TICAD ne modifie en rien la position constante du Japon qui ne la re connaît pas en tant qu’Etat.
« Je tiens à informer que la présence d’une entité que le Japon ne reconnaît pas en tant qu’Etat n’affecte pas la position du Japon concernant le statut de cette en tité », a déclaré le responsable nippon. Le diplomate japonais a marqué sa ré serve sur la présence de l’entité sépara tiste, en indiquant que son pays a refusé de lui adresser une invitation et s’est contenté d’inviter « les pays avec lesquels le Japon entretient des relations diploma tiques ».
Il a précisé que « c’est la Commis sion de l’Union africaine qui a invité tous ses membres ». Cette déclaration intervient quelques jours seulement après les propos du mi nistre japonais des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya, qui avait réaffirmé, à la veille de l’ouverture des travaux de la TICAD, la « position inchangée du Japon ».
Interrogé par « PanOrient News » sur la participation du « polisario », une milice séparatiste dont la prétendue « répu blique » n’est reconnue ni par le Japon, ni par la majorité des membres des Nations Unies, le chef de la diplomatie japonaise avait souligné que son pays « ne reconnaît pas la prétendue +rasd+ ».
« Il n’y a aucun changement dans notre politique de ne pas l’inviter à la TICAD », avait précisé M. Iwaya, rappelant que l’UA, co-organisatrice de l’événement, avait insisté pour convier « tous ses mem bres ». Cette double clarification, à la fois lors de la réunion des hauts fonctionnaires et dans les déclarations du ministre, confirme l’alignement strict du Japon avec le droit international et la pratique onusienne.
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