S’exprimant à la réunion annuelle des Académies des sciences africaines (AMASA 2025) du Réseau des académies des sciences africaines (NASAC), M. Hounkonnou a souligné que le complexe solaire Noor Ouarzazate ainsi que les innovations en matière de dessalement et les investissements dans l’hydrogène sont l’illustration parfaite de la politique visionnaire du Maroc.
Le Maroc se positionne aujourd’hui comme un véritable catalyseur du leadership scientifique en Afrique, a-t-il indiqué, notant qu’il est particulièrement significatif que l’Académie Hassan II des sciences et techniques accueille cette année les travaux de l’AMASA 2025.
L’engagement de cette Académie en faveur de l’excellence scientifique, de l’innovation et de la prospective stratégique l’érige en partenaire indispensable dans la renaissance intellectuelle collective de l’Afrique, a-t-il fait remarquer, ajoutant qu’ avec sa mission d’excellence scientifique et de responsabilité éthique, cette Académie incarne un rôle de premier plan dans le rassemblement de penseurs et de décideurs politiques du continent africain.
Prenant la parole, le co-président de l’InterAcademy Partnership (IAP), Masresha Fetene, a indiqué, par visioconférence, que cette institution soutient les académies africaines par le biais de petites subventions, afin de renforcer la recherche, l’engagement public et les centres scientifiques dans des pays tels que le Cameroun, le Bénin, l’Ethiopie et le Ghana.
Ces initiatives sont de nature à renforcer les capacités de ces académies et à donner des moyens d’action aux scientifiques locaux dans le but d’inspirer la prochaine génération d’innovateurs africains, a-t-il dit.
L’expertise africaine est au cœur du réseau mondial de l’IAP, traduite par le travail des membres africains sur le terrain qui veillent à ce que les perspectives africaines éclairent les politiques et les orientations scientifiques internationales, a-t-il relevé.
Et de conclure que l’IAP réaffirme son engagement à soutenir les académies africaines, à favoriser la collaboration et à veiller à ce que la science continue d’éclairer les politiques et de stimuler le développement durable.
Initié par l’Académie Hassan II des sciences et techniques avec la participation d’une soixantaine de scientifiques africains dont une trentaine de représentants des académies des sciences africaines, cet évènement ambitionne de dégager des propositions concrètes pour un développement durable, équitable et fondé sur la science.
Au menu de ce conclave figurent des panels et sessions scientifiques traitant des thématiques liées à la sécurité et la gestion de l’eau, ainsi qu’à la politique et la gouvernance des ressources hydriques.




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